Accélération de l’intégration sous régionale : c’est possible…

Lors de la conférence de presse marquant la fin des travaux de la rencontre de prise de contact entre le gouvernement de la Commission de la Cemac et les premiers responsables des institutions spécialisées, le président de la Commission, Baltasar Engonga Edjo’o a exprimé son optimisme quant à la concrétisation de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région. « L’intégration sous régionale sera renforcée grâce à la nouvelle dynamique que nous allons mettre en place », a-t-il affirmé, avant de préciser « pourvu que chaque responsable soit à la hauteur de la tâche en vue de la réalisation des actions prévues dans le plan stratégique qui sera élaboré sur la base des doléances recueillies lors de la rencontre d’aujourd’hui ». Pour ce faire, le nouveau président de la Commission de la Cemac et ses proches collaborateurs  préconisent plusieurs actions stratégiques qui devraient permettre de rattraper le retard observé comparativement aux autres institutions régionales africaines.
Il est notamment question d’identifier prioritairement les causes de ce retard, ceci à travers une étude en cours. Il y a également le retour à l’orthodoxie des textes en vigueur. Le processus de libre circulation devrait également s’accélérer avec la construction, l’équipement de structures de contrôle et la formation des policiers de frontières par Interpol. 
Afin de pallier les difficultés de recouvrement de la taxe communautaire d’intégration, la Commission de la Cemac a opté pour la recherche de financements alternatifs. A cet effet, la Commission a récemment effectué une mission de haut niveau en Europe, en collaboration avec le Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac). Ladite mission avait pour objectif de rechercher des financements pour la réalisation des projets intégrateurs. Baltasar Engonga Edjo’o a annoncé que ces projets maturés seront adoptés au cours de la table de ronde de Paris pr&e...