Ameublement : on plante le décor

La boutique LBN de Léa Edang au quartier Bali à Douala, a des allures de galerie. Pots de fleurs et plantes diverses meublent les allées de cet espace d’ameublement ouvert il y a un peu plus d’un an.  « Au début, lorsque je venais de débuter la vente d’objets décoratifs, j’importais la quasi-totalité de mes articles. Puis, je me suis rendue compte que je pouvais les fabriquer moi-même », explique avec enthousiasme la promotrice de la structure. Depuis lors, la décoratrice en herbe fabrique elle-même ses pots de fleurs à partir de ciment. « Une fois le pot terminé, j’y rajoute des fleurs naturelles et quelques fois artificielles. Le seul élément que j’importe auprès de mes anciens fournisseurs est la tige qui permet de faire tenir le bouquet », explique Léa Edang qui dit composer les bouquets de fleurs au gré de ses inspirations. 
La production locale d’objets de décoration cherche à se démarquer des propositions des géants de la distribution basés sur le territoire (Orca, BUT…) et compte apporter du neuf par rapport à ce que les brocantes proposent. Dès lors, Léa Edang fixe les prix de ses articles en fonction du style de l’objet de décoration. Ces derniers vont de 10 000 F pour un pot de fleurs simple à 120 000 F pour une création plus élaborée. « Beaucoup de personnes s’intéressent aux objets de décoration et au niveau des opérateurs locaux, le marché n’est pas encore saturé, ce qui me permet d’effectuer des ventes de 300 à 400 000 F par semaine », observe Mme Edang. Cette tendance de ventes lui permet de réaliser un chiffre d’affaires d’un million de F chaque mois, en fonction des périodes. Pour l’heure, la dame concentre ses ventes entre les villes de Yaoundé et Douala. 
A côté du ciment, les objets du quotidien font aussi la beauté des intérieurs, après transformation. On a ainsi des bouquets à base de brindilles de balais, d...