Concours de l’ESSTIC : environ 1050 candidats pour 300 places

La première journée commence mal pour Fredy Kokeu Kamkang. Ce candidat en journalisme, malvoyant, est inquiet. La première épreuve s’est très mal passée. « Elle avait l’air simple en apparence, mais compliquée au fond. Je pense que j’ai minimisé la longueur de cette épreuve. Quand je me préparais pour le concours, je traitais des épreuves plus longues que celle-ci avec un contenu plus compréhensible. J’ai l’impression de n’avoir rien compris. Heureusement, il y a l’épreuve de culture générale tout à l’heure qui a un coefficient plus élevé. Je pense me rattraper », explique-t-il. Dans cette salle d’examen spécialisée, Kokeu Kamgang compose avec un autre candidat malvoyant qui a requis l’anonymat. Ce dernier dit s’être battu comme il pouvait et attend la suite des épreuves. Il est candidat en communication des organisations. 
Dans les amphis 1001 et 1002 de l’Université de Yaoundé I où le reste des candidats au concours d’entrée à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) sont installés, c’est un silence de mort. La concentration est maximale. Ils passent l’épreuve de synthèse de documents. 1h 45 après le lancement de la première épreuve d’une durée de 3 heures, Marthe Yvonne Bayang est déjà dehors. Elle vient de terminer et est contente. « Ces textes traitaient en général des discours de haine. J’ai trouvé l’épreuve abordable. Je reste concentrée pour la suite du concours », confie la candidate en Edition et Arts graphiques. Devant l’amphi 1002, Ange Menyengue a également terminé. La candidate en Publicité paraît confiante. Grâce à son frère, elle se dit sûre de réussir. « C’est vrai que c’est stressant quand tu ne sais pas encore l’épreuve que tu vas affronter. Mais j’ai eu un très bon répétiteur. Cette journée a bien démarré. Je m’efforce juste d’appliquer la méthodologie qu’il m’a montrée », relève-t-elle. 
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