Financement des projets de développement : un nouvel outil présenté

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie a présidé hier à Yaoundé, les travaux de sensibilisation sur la mise en place d’un instrument alternatif.

L’atelier de sensibilisation sur la mise en place du nouveau mécanisme alternatif de financement des projets organisé hier, 20 septembre à Yaoundé par le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire participe d’une logique. Celle de la diversification des instruments pour le financement des projets de développement du Cameroun. Ce, au regard des limites affichées par les canaux de financement classiques. En collaboration avec la Banque islamique de développement (BID), l’Etat du Cameroun a donc pris l’option de recourir au Waqf, entendu comme une donation faite par un bienfaiteur de manière perpétuelle, afin de la rendre profitable à la société. Cet outil qui rentre dans le cadre de la finance islamique, existe déjà au Sénégal et dans d’autres pays, dans le cadre du Programme de coopération régionale pour le développement des écosystèmes nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre. L’objectif des travaux qui s’achèvent ce jour est d’encourager les pays dans lesquels ce nouvel outil va être implémenté (Niger, Gambie, Côte d’ivoire, etc.), à mettre sur pied un cadre juridique et institutionnel adapté. 
Pour le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie en charge de la Planification, Paul Tasong qui présidait les travaux en présence du ministre des Finances, « le Waqf est un instrument au service de l’inclusion socioéconomique, de lutte contre la pauvreté, de construction et de consolidation de la paix et de la cohésion sociales, en ce sens qu’il permet de redistribuer la richesse entre les composantes de la société....

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