Etoiles de l’Edition camerounaise : Danielle Eyango, auteur de l’année

Pour le dernier prix de la soirée de récompenses des Etoiles de l’Edition camerounaise à la salle de convivialité du ministère des Arts et de la Culture (Minac), vendredi dernier, le journaliste Serge Pouth est appelé au pupitre. Le chroniqueur littéraire dévoile les deux finalistes d’inégale stature ayant retenu l’attention du jury. Des examinateurs qui ont évalué la qualité de l’écriture, le retour des ventes, la popularité, l’enracinement socioculturel de l’œuvre pour faire son choix. Celui-ci devait être porté soit sur Abakar Ahamat, avec l’œuvre « Nous sommes presque tous des déplacés internes », publiée aux Editions du Midi soit sur Danielle Eyango, à travers son dernier roman « Quand les racines chantent », paru aux Editions Afric’Avenir. Le jury s’est prononcée en faveur de cette dernière. L’auteur de trois œuvres individuelles et deux ouvrages collectifs a reçu les félicitations, un trophée et une attestation des mains de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture. 
Outre Danielle Eyango, une autre écrivaine a été à l’honneur. Flore Agnès Nda Zoa, élevée au rang de dignitaire Honoris Causa du pôle art littéraire du Minac. Une distinction justifiée par son engagement dans la promotion du livre en Afrique, par le biais de son association la CENE littéraire porteuse du prix « Les Afriques ». La candidature de l’avocate camerounaise passionnée de belles lettres a été soutenue en amont par l’association de consulting littéraire (Acolitt). Cette dernière a reçu le prix de la meilleure association littéraire au cours de la deuxième occurrence des récompenses littéraires organisées par le Centre régional de promotion du livre en Afrique au sud du Sahara (Crepla). Entre les prestations musicales et chorégraphiques de l’Ensemble national, la deuxième édition des Etoiles de l’Edition camerounaise a ré...