Littérature : dialogue avec Um Nyobe

Une fois n’est pas coutume, Gaston Kelman s’est essayé au théâtre. « J’ai essentiellement écrit des essais et des nouvelles, un peu de roman mais là, j’étais tenu de faire une œuvre vivante qui soit jouée », explique-t-il pour justifier son dernier projet littéraire et de reconstitution de la mémoire collective. Il s’agit de la pièce de théâtre « L’immortel de Boumnyebel, Dialogue d’outre vie », paru aux Editions Proximité. Un ouvrage présenté et remis hier à Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (Minac).
Selon les éclairages de l’auteur, l’œuvre est un pont reliant le passé, le présent et le futur. Elle s’inscrit dans le thème de la Renaissance, principal axe de travail de Gaston Kelman. « Nos héros nous appartiennent. On n’a pas besoin d’archives pour construire notre identité à travers nos héros », a-t-il précisé. A travers le personnage nommé Journaliste, « la jeunesse va à la rencontre de Um Nyobe, parce qu’elle est prête aujourd’hui ». Une fiction guidée par son optimisme actuel consécutif à plusieurs signaux. « Je suis content du renouveau de l’édition au Cameroun, de l’entrepreneuriat des jeunes et de l’évolution de la pensée », a-t-il indiqué au ministre.
Au cours de cet entretien, outre la dédicace du livre, annoncée pour le 5 décembre prochain à Yaoundé, le Minac a salué l’engagement de Gaston Kelman à donner de la visibilité à un éditeur camerounais. Des premières réflexions ont été posées quant à l’éventualité de l’adaptation sur les planches de la pièce par l’Ensemble national. Autre sujet évoqu&eacut...