Réexportations de riz : le dispositif d’interdiction réactivé

Le ministre du Commerce vient de saisir les gouverneurs de région afin qu’ils redoublent de vigilance pour assurer la sécurité alimentaire interne.

Dans une correspondance datée du 11 janvier dernier, le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana sollicite de la part des gouverneurs de région une réactivation du dispositif d’interdiction de la réexportation du riz. Cette mesure qui s’inscrit dans un « contexte de faible disponibilité du riz sur le marché international et du renchérissement concomitant des prix à l’importation » est nécessaire pour la sécurité alimentaire interne. En d’autres termes, Luc Magloire Mbarga Atangana veut protéger le stock disponible pour la consommation locale quand on sait qu’après le maïs et le blé, le riz est la céréale la plus consommée pour les Camerounais. 
Il n’est de secret pour personne que le marché international du riz fait en ce moment face à une crise. C’est donc pratiquement un rationnement qui est opéré auprès des pays demandeurs. En octobre dernier, l’Inde, principal exportateur du riz, avait sélectionné le Cameroun parmi les pays devant recevoir 190.000 tonnes de riz blanc non-basmati, après l’interdiction d’exportation survenue trois mois avant pour lui-même privilégier son marché national. Un volume qui équivaut à près de quatre mois de consommation locale. A ce jour, les procédures d’importation de cette denrée sont en bonne voie. Le 5 décembre dernier, le ministre du Commerce recevait un responsable Afrique d’une société indienne spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation du riz indien pour parler des procédures de facilitation de l’acheminement de cette cargaison au Cameroun. D’après la note publiée au ter...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie