Viabilité des finances publiques : la nécessaire la rationalisation des dépenses

C’était le fil d’Ariane de la conférence annuelle du ministère des Finances qui s’est achevée hier par la cérémonie de présentation des vœux au ministre Louis Paul Motaze.


« Maîtrise de la dépense budgétaire en 2024, comme enjeu de la viabilité de nos finances publiques. » C’est sur ce thème que s’est tenue hier la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du ministère des Finances (Minfi). Des travaux conduits par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze qu’accompagnait le ministre délégué Yaouba Abdoulaye. Un thème qui « fait écho d’une part au discours du chef de l’Etat de décembre dernier prescrivant la rationalisation des dépenses budgétaires, d’autre part, à l’appréciation peu favorable de l’opinion publique sur l’utilisation efficace et optimale des ressources publiques », a précisé le ministre. Par ailleurs, a ajouté Louis Paul Motaze, « les objectifs de relance économique inclusive et de réduction de la pauvreté par l’amélioration des conditions de vie de la population ne peuvent se mener sans une maîtrise de la dépense publique et des performances abouties en matière de recette. » 
Bien que le contexte ne soit pas des plus favorables, du fait des chocs exogènes, notamment les conflits internationaux, la chute des cours des matières premières, le Cameroun a le devoir de préserver les équilibres budgétaires et poursuivre l’objectif de consolidation budgétaire. Le thème de cette assise annuelle était aussi celui de la table ronde qui a ponctué les travaux. Pour le Minfi, il est question d’aller au-delà des notions d’équilibre et déficit budgétaires ou de la qualité de la dépense, de dresser un diagnostic pertinent de l’exécution du budget en matière de dépense; mais également les effets et impacts de la non maîtrise de la dépense budgétaire sur les finances publiques spécifiquement l’exécution des projets d’investissement public. Pour Dieudonné Essomba, l’exposant principal, trois principales causes pourraient justifier la non maîtrise budgétaire : la mauvaise anticipation, la mauvaise gouvernance opérationnelle et les besoins exc...

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