Mali-Côte d’Ivoire : insubmersibles Éléphants
- Par Josiane Matia
- 05 févr. 2024 13:37
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Le pays hôte a arraché son ticket pour les demi-finales au bout des prolongations face au Mali (1-2) samedi dernier à Bouake.
Les dieux seraient-ils ivoiriens dans cette CAN 2023 ? On pourrait le croire. Sinon comment comprendre cet état de grâce qui touche le pays hôte de la compétition depuis sa défaite (4-0) lors de son dernier match du premier tour contre la Guinée équatoriale ? Qualifiés in extremis pour les huitièmes, les Éléphants se sont permis d’éliminer les champions en titre sénégalais avant d’arracher leur billet pour les demi-finales de façon miraculeuse face au Mali samedi 3 février au stade de la Paix de Bouake (1-2).
Le premier miracle a lieu à la 90e min avec l’égalisation ivoirienne de Simon Adingra, qui venait d’entrer. La Côte d’Ivoire était pourtant menée depuis la 71e min après un but de Nene Dorgeles, l’ailier malien né au pays des Éléphants. Les Ivoiriens évoluaient d’ailleurs à dix depuis l’expulsion d’Odilon Kossounou à la 43e min pour un deuxième carton jaune. Le défenseur avait déjà été averti à la 17e min, concédant par la même occasion un penalty. Heureusement, le gardien Yahia Fofana a repoussé le tir d’Adama Traore. « Quand on veut gagner une compétition, il faut un grand gardien. Je ne dis pas que j’en suis un mais j’ai été là pour mon équipe. C’est incroyable ce qui nous arrive », s’est réjoui le portier.
Le second miracle intervient à la première minute des arrêts de jeu de la fin des prolongations alors que tout le monde attend les tirs au but. Oumar Diakite, d’une belle talonnade, offre la qualification à son équipe. Mais pendant que l’euphorie s’est emparée du stade de Bouake et du pays entier, personne ne prête attention au joueur qui reçoit un carton jaune pour avoir retiré son maillot au moment de la célébration de son but. Le second dans cette rencontre synonyme d’expulsion et de suspension pour la demi-finale. « Ma joie était si grande que j’ai oublié que j’avais un carton jaune. C’est une erreur de ma part. Mais m&ecir...
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