Dibombari : la paix, une co-construction

« De toutes les activités que nous avons menées dans le cadre de ce projet de l’Unesco, j’ai particulièrement retenu que le Cameroun est un pays d’une très grande diversité culturelle. J’ai concouru dans la danse. Nous avons intégré les déplacés internes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On nous a appris que nous devons apprendre à vivre dans la paix et l’harmonie. Nous devons apprendre à nous accepter ». Ces propos de Daniella Pétronyl Mbango Fanga illustrent bien l’objectif fondamental du projet « Renforcement du rôle des jeunes dans la promotion du vivre ensemble et du multiculturalisme à travers l'éducation secondaire et les centres d’apprentissage non formel et informel au Cameroun ». Projet mis en œuvre par l’Unesco et financé par le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix (Pbf).
Le concours organisé à Dibombari le 9 février dernier visait à sélectionner six initiatives de valorisation du patrimoine culturel national et de consolidation de la paix dans le milieu scolaire et non formel. Initiatives portées par des jeunes et visant à consolider la paix et renforcer l’intégration des jeunes déplacés internes dans leurs communautés respectives. Le concours s’est déroulé dans les catégories arts plastiques, chant, danse et théâtre. « La compétition qui se déroule pour cette fois dans le Littoral et l’Ouest a pour objectif, au-delà de rassembler les jeunes, de les amener à co-construire des éléments artistiques et culturels qui promeuvent l’intégration des déplacés internes dans les communautés d’accueil. C’est pour cela que les groupes qui ont participé à la compétition sont mixtes », a soutenu Gaël Aubin Nzali, un des responsables du projet à l’Unesco.
La compétition, qui a abouti à l’égalité entre les villes de Mbanga et Dibombari, s’est déroul&e...