« Nous travaillons avec tous les sectoriels pour stabiliser les machés »

Quelle est la situation des produits de grande consommation à la veille du Ramadan?
Nous avons évalué nos stocks comme d’usage longtemps avant cette échéance. A cet effet, nous avons lancé nos traditionnelles ventes promotionnelles des produits de première nécessité. C’est un rendez-vous que nous tenons à la veille et pendant les fêtes religieuses, les rentrées scolaires et quelques fois en cas de besoin pour essayer de soulager la ménagère. Nous sommes à mesure de rassurer les populations qu’il n’y a aucune inquiétude à se faire car les marchés sont suffisamment approvisionnés. Il y a assez de produits de grande consommation sur l’étendue de la région de l’Adamaoua. La brigade de contrôle est à l’œuvre pour le garantir.

La dépréciation actuelle du Naïra a-t-elle eu un impact sur les produits de première nécessité ?
Nous partageons effectivement une frontière avec le Nigeria dans notre région. Les populations commercent avec ce pays voisin à travers le département de Mayo Banyo par Atta et Sonkolong, d’une part. Et d’autre part, par le département du Faro-et-Deo par Kontcha. Certains produits manufacturés à l’instar des bonbons, des pâtes alimentaires, du lait en poudre, des biscuits, etc. passent par là. Il y a qui en profitent. Notre mission est de veiller à ce que ce ne soit pas de nature à perturber le marché local et national. Ces produits manufacturés en provenance de ce pays voisin, notamment les pagnes, le carburant zoua-zoua, les pièces détachées de véhicules et des motos sont scrupuleusement encadrés. Nous travaillons avec tous les sectoriels impliqués et surtout avec les douanes pour que cela se passe dans les règles de l’art. Non seulement nous avons multiplié les descentes pour la maîtrise des prix mais nous effectuons un contrôle strict des marchés. Le marché étant suffisamment achalandé, nous n'avons pas de grande inquiétude. Tant que l'offre est suffisante, il n'y a pas d'inquiétude par rapport à la satisfaction de la demande.

Quelles sont les démarches que vous menez sur le terrain pour faire face à la vie chère ? 
Nous avons tenu une réunion de concertation et de mobilisation des opérateurs économiques afin de leurs expliquer les mesures gouvernementales....