Cohabitation harmonieuse : la communication en renfort

Ce vendredi 15 mars lors de la session pratique, les jeunes venus des régions du Littoral et de l’Ouest ont préalablement établi le diagnostic communautaire quant à la situation des personnes déplacées internes (Pdi) dans les zones d’accueil respectives. Le diagnostic de l’un des groupes a révélé quelques problèmes, sources de tensions. Il en ressort par exemple qu’à Mbanga, les populations autochtones refusent de céder des terres aux Pdi. Une situation face à laquelle le groupe de jeunes a proposé des solutions assises sur un plan d’action à mettre en œuvre. Ce, sur la base des techniques de communication pour le changement social et individuel en faveur du multiculturalisme et du vivre ensemble. Des techniques enseignées par les spécialistes du projet.
Les jeunes ont ainsi élaboré un message qui s’articule autour de trois parties principales : la cible (les propriétaires de terres) ; l’action (cession d’une partie de terre aux Pdi) et l’intérêt qui motiverait le propriétaire terrien à céder une partie de ses terres aux Pdi. « Dans la phase pratique de l’atelier, les jeunes ont été outillés sur comment concevoir un plan de communication intégré. Ils vont faire la même chose au niveau de leurs communautés. Il y aura un temps où toutes les communautés vont présenter leur plan d’action et le meilleur sera retenu. Nous donnerons un appui pour l’implémentation de ce plan de communication intégré », a expliqué Serge Banyimbe, coordonnateur du projet « Renforcement de l’engagement des jeunes apprenants des centres d’apprentissage formel et non formel dans la promotion du multiculturalisme et de la diversité culturelle ».
Ce projet entre dans le cadre du Fonds de consolidation de la...