Louis Paul Motaze, ministre des Finances
Vous êtes à la tête de la délégation du Cameroun à ces réunions du printemps du FMI. Avec quelles orientations participez-vous à ces rencontres stratégiques ?
Lorsque le chef de l’Etat nous envoie à Washington, c’est d’abord pour faire le point avec nos principaux partenaires des institutions de Bretton Woods, puisque nous sommes sous programme avec le Fonds monétaire international. Mais c’est également de voir quelles sont les pistes nouvelles qui peuvent être empruntées pour améliorer la situation économique et financière de notre pays. Nous avons donc assisté à certaines réunions. D’abord avec nos partenaires du département des finances publiques du Fmi, parce que nous avons un certain nombre de points sur lesquels nous sollicitons leur assistance technique, notamment en ce qui concerne les impôts, la douane. Nous avons ensuite rencontré le directeur Afrique du Fmi au cours d’une réunion avec la CEMAC (président de la Commission, gouverneur de la BEAC, président de la BDEAC, la COSUMAF et tous les ministres des Etats de la CEMAC).
De quoi avez-vous parlé au cours de cette rencontre avec les représentants de l’Afrique centrale ?
Le directeur Afrique est revenu sur un point important à savoir que nous avons fait beaucoup d’efforts, mais ces efforts devraient être poursuivis sinon nous risquerions de retomber dans les difficultés que nous avons connues dans les années 2014-2015 et qui ont failli amener les Etats à dévaluer le franc CFA. Heureusement, les chefs d’Etat de la CEMAC, sur invitation du président Paul Biya du Cameroun, avaient pris des mesures fortes qui ont été appliquées et ont permis que cette menace qui pesait sur nos Etats s’éloigne. Mais, il ne faut pas baisser les bras parce qu’en matière de règlementation des changes, en ce qui concerne les orientations qui avaient été données pour la divers...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires