Transport maritime des personnes : le « Dona Candida » a fait cap sur Malabo

En cette matinée du dimanche 28 avril, il règne une certaine frénésie au quai n°8 du port de Douala, où le bateau « Dona Candida » de la compagnie équato-guinéenne Viteoca a jeté l’ancre deux jours plus tôt. Ceci dans le cadre de son voyage inaugural entre Malabo et Douala. Sur le quai, à bonne distance de la rampe d’embarquement, un espace a été aménagé pour l’enregistrement des voyageurs. Pendant ce temps, les bagages sont hissés à bord du navire après différentes formalités d’usage. Les équipes de la douane, la police, des cadres du Port autonome de Douala, s’affairent chacun dans son domaine à faciliter le départ du navire spécialisé dans le transport des personnes et des biens.
Pour les passagers, l’ouverture de cette ligne fluviomaritime représente une aubaine à plus d’un titre. « J’ai déjà eu à voyager à bord de ce bateau entre Bata et Malabo en Guinée équatoriale. C’est leur premier voyage au Cameroun et j’ai choisi de rentrer avec eux. En termes de prix, c’est moins cher que la voie aérienne. Je vais payer 80.000 F. Ceux qui font aller-retour vont payer 120.000f. Dans l’avion, vous payez parfois 130.000 F pour aller de Malabo à Douala. Sans compter que les bagages se paient au kg. Avec le « Dona Candida », vous pouvez emporter plus de bagages », a expliqué Ashu Bridget, coiffeuse camerounaise installée en Guinée équatoriale.
Le directeur général de Viteoca, Jose Mfono, y voit un moyen efficace de renforcement de la politique d’intégration sous-régionale impulsée par les chefs d’Etat de la Cemac. « En termes de sécurité et de confort, je peux vous garantir que le « Dona Candida » est l’idéal. Je tiens à souligner que ce qui se vit actuellement au port de Douala est l’aboutissement d’un travail de longue haleine abattu par les hautes autorités du Cameroun et de la Gui...