Développement ferroviaire : sur les rails de l’assistance technique

Avant de procéder à la signature de la convention d’assistance technique entre le gouvernement et l’Institut de formation professionnelle aux métiers ferroviaire d’Afrique centrale (Imefac), le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a restitué le contexte de la cérémonie. Un contexte marqué par les initiatives et réformes du secteur ferroviaire engagées par les pouvoirs publics. « Les réformes initiées visent entre autres à promouvoir le développement et la modernisation des infrastructures ferroviaires. Dans ce domaine en expansion dont les technologies évoluent de plus en plus vite, il est nécessaire de s’armer de compétences pointues pour saisir les nombreuses opportunités qui s’offrent à notre pays », a soutenu le membre du gouvernement le 2 juillet dernier sur le site de l’Imefac à Bassa.
Ce sont précisément ces compétences que l’Imefac met à la disposition de ses étudiants avec le concours de Camrail. Des compétences étalées devant le ministre des Transports et son homologue de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Bakary, par la jeune chef d’équipe, Mariane Mpemes. Aux commandes de sa machine, elle a fait la démonstration d’une opération de bourrage de traverses de rails. « Elle a fait ce qu’on appelle un bourrage mécanique lourd sur une portion de voie ferrée. Après un remplacement de traverses, il faut les caler. Pour cela, on fait appel à un engin spécialisé », a expliqué Alain Michel Wonyou, chef chantier. Legrand Beyene précisera ensuite que la voie sur laquelle le bourrage lourd s’effectue est une voie qui répond aux nouvelles normes en termes de largeur. « Le Cameroun fait partie des rares pays à utiliser un écartement d’un mètre de rails. Le monde entier est déjà à 1,40 m », soutiendra-t-il.
La convention de part...