Une cérémonie grandiose, émouvante et en tous points inédite a ouvert l’événement vendredi dernier, avec aux premières loges, le président de la République, Paul Biya et son épouse Chantal.
Le meilleur pour la fin. 23h55 dans cette nuit parisienne. Une voix stridente s’élève de la tour Eiffel et déchire le ciel capricieux depuis les premières heures de cette journée historique. La diva Céline Dion est bien là. Elle a le don de réchauffer l’atmosphère et de répandre l’émotion. Et c’est ce qu’elle fait si bien. Sur les bords de la Seine, et devant le petit écran, des yeux s’illuminent, des larmes de joie coulent. Quatre ans qu’elle n’avait pas chanté ! Il faut dire aussi que le choix du classique « Hymne à l’amour » de l’icône Edith Piaf qu’elle interprète est plutôt bien inspiré. Alors elle chante : « Peu m’importe si tu m’aimes, je me fous du monde entier ». Le texte est comme un baume au cœur des organisateurs, du peuple hôte français, des 300 000 spectateurs des bords de la Seine et de l’ensemble du mouvement sportif mondial rassemblés ce 26 juillet dans la capitale française. Cet air qui monte dans la nuit au milieu d’un fascinant spectacle de lumières sur la tour, fait beaucoup de bien, après qu’une pluie interminable a bien failli doucher l’enthousiasme autour de cette belle fête planétaire.
Quelques minutes plus tôt, c’est le président de la République française qui prononce la phrase rituelle, à l’invitation de Thomas Bach, président du Comité international olympique : « Je proclame ouverts, les Jeux de Paris, célébrant la 33e olympiade des temps modernes ». Sur le visage d’Emmanuel Macron, un mélange de fierté et d’émotion. Un sentiment visible de satisfaction au bout de l’effort. Au bout de l’attente. Un siècle de patience avant de voir à nouveau des Jeux olympiques de l’ère moderne sur leur terre de naissance, la ville natale du Baron Pierre de Coubertin. Et comme le soulignera à grands traits le président du CIO, ce ne sont pas les arguments de poids qui ont manqué pour justifier le choix de Paris. Cela méritait en retour des Jeux d’exception : « plus inclusifs, plus urbains, plus modernes ».
Résultat : une organisation spéciale, concoctée pendant une dizaine d’années et servie avec maestria vendredi dernier devant un public de choix. Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, le Secrétaire général des Nations unies et bien d’autres têtes couronnées de la planète ont rehaussé l’éclat des festivités d’ouverture. Et parmi eux en première ligne, le président de la République, Paul Biya, et son épouse Chantal. VIP parmi les VIP à Paris, le chef de l’Etat a reçu de son homologue français et de l’ensemble de l’organisation, tous les égards dus à son rang et à sa stature. Le couple présidentiel camerounais a d’abord pris part à une réception offerte par Emmanuel Macron dans les jardins du Palais de l’Elysée. Paul Et Chantal Biya se sont ensuite rendus avec tous les autres hôtes de marque, à la place du Trocadero pour le bouquet final de la cérémonie d’ouverture.
Ce n’est pas le spectacle qui a fait défaut. Un original défilé des délégations en bateau sur le fleuve, où chaque nation a pu saluer ses ambassadeurs. La Team Cameroon et ses magnifiques tenues n’ont pas échappé aux objectifs de cameras. Le tout sur fond de spectacle pluridimensionnel. La France a en effet &ea...
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