Paul Biya- Emmanuel Macron : le bon tempo
- Par Jean Francis
- 29 juil. 2024 12:24
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A l’image de l’estime réciproque entre les deux chefs d’Etat qui se sont rencontrés vendredi dernier à Paris, la coopération Cameroon-France poursuit résolument sa dynamique ascendante.
Il y a des gestes et des expressions qui ne trompent pas. Vendredi à Paris, Emmanuel Macron est allé attendre son invité à sa descente de voiture, pour le gratifier d’une chaleureuse accolade. Le profil de l’hôte que le président de la République française recevait ce 26 juillet à 13h30 valait bien qu’il s’accorde quelques libertés avec les usages protocolaires. Car c’est bien avec Paul Biya, président de la République du Cameroun que M. Macron avait rendez-vous. Et ces égards particuliers confirment bien la relation d’estime et de cordialité que les deux hommes d’Etat ont développée depuis leurs premiers contacts. Ils étaient clairement heureux de se revoir. En témoignent les 45 minutes de cette audience dans les salons du Palais de l’Elysée. Des échanges en toute amitié, occasion de confirmer une grande proximité entre les deux personnalités.
Trois quarts d’heure pour prendre des nouvelles, et faire le tour d’horizon de sujets d’intérêt commun. La relation entre les deux pays est engagée dans une nouvelle dynamique depuis deux ans, jour pour jour. Heureuse coïncidence. Le 26 juillet 2022 en effet, c’est Paul Biya qui recevait Emmanuel Macron au Palais de l’Unité à Yaoundé, dans le cadre de sa toute première tournée africaine consécutive à sa réélection. L’hôte français avait lui aussi eu droit à tout le faste qui va avec son rang et avec la profondeur des liens historiques entre la France et le Cameroun. Les deux chefs d’Etat avaient alors posé les bases de la redynamisation de la coopération franco-camerounaise.
Ainsi, les deux pays ont entrepris de donner une autre envergure à leur relation historique et plurielle. D’abord en lui redonnant tout le respect et la considération qu’elle mérite. Le contexte était marqué à l’époque, côté camerounais, par un sentiment de tolérance excessive accordée à la multiplication d’actes désobligeants vis-à-vis des institutions par des activistes établis en France. Ce qui avait heurté les autorités et une bonne partie de l’opinion publique nationale. Et pour sa part, Emmanuel Macron avait, sans détour, fait le constat de pertes de parts de marchés et souhaité une présence économique française plus forte au Cameroun. Et après s’être parlé avec franchise, les deux parties ont convenu de rebooster leurs échanges en di...
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