Yaoundé et ses environs : de l’eau potable à flots

Le ministre de l’Eau et de l’Energie a présidé hier dans la localité d’Emana-Batchenga, la cérémonie de mise en service des installations injectant 300 000m3 d’eau par jour dans le réseau.

Il n’y en avait que pour de l’eau hier à Emana-Batchenga, localité située dans le département de la Lékié, région du Centre. D’abord, la fine pluie qui a arrosé cette contrée dès les premières heures de la matinée. Puis, l’injection de 300 000m3 d’eau produits par jour à la station de traitement qu’abrite ce village, pour désormais étancher la soif des populations de la ville de Yaoundé et des localités environnantes. L’ouverture des vannes a eu lieu lors de la cérémonie officielle de mise en service des installations du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys). Aux commandes de cette activité, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba et de nombreux autres membres du gouvernement parmi lesquels le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE. Et l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun, Wang Yingwu, partenaire clé de ce projet. 
L’objectif de ce projet structurant est de résoudre durablement le déficit de la production d’eau potable à travers la production de ces 300 000 m3 dans la phase actuelle. Un volume extensible à 400.000m3 par jour lors de la future extension.  A date, la ville de Yaoundé reçoit 185 000 m³ d’eau potable par jour dont 135 000 m3/j provenant de l’usine de traitement d’eau d’Akomnyada à Mbalmayo et 50 000 m3/j de l’usine rénovée de la Mefou à Yaoundé. Une offre qui était jusqu’ici inférieure à la demande évaluée à 250 000 m3/j. Le Paepys vient ainsi combler le déficit en apportant dans sa phase initiale ce complément de 300 000 m3/j d’eau potable. Soit 12500 m3 d’eau par heure. De quoi étancher la soif des populations grâce à ce projet structurant lancé en 2016 et qui aura coûté près de 400 milliards F. Financement obtenu grâce à un prêt d’Eximbank China. Pays dont l’une des entreprises, à savoir la société chinoise Sinomach a réalisé les travaux du projet. 
Au-delà de ces données, la mise en service de ces installations traduit surtout la matérialisation d’un projet structurant évoqu&eacu...

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