« L’accent doit être mis sur les infrastructures »

Marcel Opoumba, chef de projet de l’Observatoire des pratiques anormales, Directeur général de l’Institut sous régional de statistique et d’économie appliquée (Issea).

Comment comptez-vous vous déployer pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les difficultés auxquelles font face les transporteurs qui empruntent les corridors d'Afrique centrale ?
Il faudrait d’emblée dire que le travail de l’Issea est ordonné par les pouvoirs publics de l’Afrique centrale à travers le gouvernement camerounais et précisément le ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire qui reçoit les résultats et les recommandations. En outre, l’Issea est une institution spécialisée de la CEMAC et son Conseil d’administration s’est engagé à porter les recommandations au Conseil des ministres de l’UEAC (Union économique de l’Afrique centrale). De plus, les ateliers nationaux sont patronnés par les ministres des Transports qui ont ainsi la possibilité de prendre connaissance des résultats, des observations et des recommandations de l’Observatoire des pratiques anormales pour une prise des décisions appropriées.


Des études ont justement été menées par vos équipes pour mettre en lumière les facteurs qui entravent le transport des marchandises sur les corridors, quelle en est la plus-value aujourd’hui ?
La plus-value aujourd’hui a plusieurs dimensions: une meilleure connaissance scientifique sur les principaux facteurs qui relèvent à la fois de la responsabilité des pouvoirs publics et celle des acteurs privés, une réduction significative des postes de contrôles non réglementaires sur les corridors conventionnels ainsi qu’une réduction des paiements illicites et des délais des voyages. Des actions ont déjà été engagées par les pouvoirs publics (les Etats et la commission de la CEMAC) ainsi que les partenaires techniques et financ...

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