Meuneries, boulangeries : moins de blé, plus d’argent

Les possibilités et les avantages d’incorporer plus de céréales locales dans les farines évoqués lors d’un atelier international bouclé ce jeudi 17 octobre à Douala.

« Amélioration et enrichissement de la farine, de la meunerie, de la boulangerie et des pâtes : les solutions Mühlenchemie ». Voilà le thème du séminaire atelier international tenu les 16 et 17 octobre dernier à Douala sur l’initiative d’une firme allemande spécialisée dans le traitement de la farine. Présents aux travaux, des boulangers et promoteurs de boulangerie, mais également des représentants de diverses administrations : Minader, Minmidt, Mincommerce, etc. ainsi que de l’Anor. Des participants venus d’autres pays africains, ainsi que des experts et chercheurs venus d’Allemagne, de France et d’Europe ont complété le tableau.
En bonne place des discussions, les problématiques liées à la qualité des farines après intégration de produits locaux comme le manioc, la patate douce ou encore des céréales du cru. Avec en filigrane, la recherche de solutions pour réduire la dépendance au blé venu d’ailleurs – et par conséquent, réduire les importations de cette denrée. Entre autres solutions proposées par les experts aux meuniers d’Afrique francophone, des méthodes de traitement de la farine de manioc, de la patate, de maïs, de sorgho, etc. « On peut ajouter par exemple plus de minéraux, plus de vitamines ou plus de fibres », a souligné le Dr Lutz Popper, scientifique venu d’Allemagne.
« L’approvisionnement en blé est devenu plus coûteux depuis quelques années, en raison notamment de la pandémie du Covid. Dans diverses zones d’Afrique, nous avons déjà, de façon historique, nos céréales locales. Maintenant, il faut développer les chos...

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