Déclaration volontaire de l’Irpp : c’est terminé

Marée humaine hier dans les différents centres des impôts de la ville de Yaoundé où les contribuables affluent sans cesse pour effectuer cette opération. Non sans difficultés.

Longue file de contribuables devant les bureaux du Centre divisionnaire des impôts d’Ekounou à Yaoundé hier, aux premières heures de la matinée. Au milieu de cette foule anxieuse venue déclarer ses impôts sur le revenu des personnes physiques (Irpp), des voix s’élèvent. « S’il vous plaît, respectons l’ordre de passage. Chacun ici a des choses à faire et personne n’a l’intention de s’éterniser ici », crie Lucien Massock, l’un des usagers. « le dimanche 8 décembre, nous avons pourtant passé toute la journée ici, mais nous n’avons reçu que 50 personnes. Mais aujourd’hui, c’est l’affluence totale », confie l’une des responsables de ce centre. Pour éviter des bousculades, des dispositions particulières avaient déjà été prises. « Depuis le 29 novembre, nous avons opté pour la réception des dossiers des usagers qui sont traités plus tard dans la soirée par des jeunes que nous avons mobilisés pour la circonstance. Ils enregistrent les contribuables lorsque la plateforme est moins sollicitée. Depuis cette date à nos jours, nous avons reçu 5000 dossiers », explique cette même responsable.
Diverses raisons expliquent cette ruée de dernière minute vers ce centre des impôts. « Chaque fois que je lançais la procédure, j’avais des soucis avec mon mot de passe et mon numéro d’identifiant unique. Du coup, je n’ai pas réussi à le faire à temps », explique Symphorien Besso, enseignant. Luc Mbanga, expert en communication, essaie de se frayer un chemin pour accomplir ce devoir citoyen. « C’est pour mon épouse que je suis là en réalité. Elle est arrivée ici à Yaoundé le mois dernier pour toucher son salaire, mais a oublié de faire sa déclaration. Du coup, je suis obligé de le faire pour elle », explique-t-il, le front dégoulinant de sueur. Mama Elise, retraitée, a quant à elle réussi à faire sa déclaration, et c’est d’un air plutôt satisfait qu’elle quitte le centre.
Au centre divisionnaire des impôts de Yaoundé Ier, la réalité est la même. Des contribuables issus de différents corps de métier se succèden...

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