Lucas Ayaba Cho : fin de parcours pour apôtre de la terreur

Son nom était régulièrement cité parmi les personnes soupçonnées de soutenir les activités terroristes menées par certaines bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il faisait depuis lors l’objet d’un suivi non seulement par les associations de défense des victimes de cette crise basées au Cameroun et à l’étranger, mais aussi par le gouvernement camerounais. Lucas Ayaba Choa finalement été interpellé et placé en détention provisoire le 25 septembre 2024 à Oslo en Norvège, le pays à partir duquel il menait ses activités clandestines. Une mise aux arrêts qui est intervenue après une enquête et une perquisition à son domicile dans la capitale norvégienne, en raison de son implication présumée dans la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Depuis ce pays nordique, Lucas Ayaba Cho s’adonnait ainsi à la propagande séparatiste, appelant notamment à la partition du Cameroun par des méthodes armées. Faisant l’apologie des « villes mortes », il était en outre au cœur d’une campagne de boycott de l’école. De nombreux établissements dans ce domaine ont été incendiées alors que plusieurs élèves et parents ont payé de leurs vies, leur ténacité à ne pas respecter cet appel abject. 
Donneur d’ordres, Lucas Ayaba Cho est par ailleurs considéré comme l’un des principaux financiers de nombreux groupes terroristes et l’instigateur de meurtres, d’enlèvements avec demande de rançons, de destruction des biens d’autrui et d’autres crimes. Outre l’implication d’un ensemble de structures de la société civile, soucieuses de voir les financeurs du terroris...