Garde présidentielle: hommage à un pionnier

Le 9 août 2024, c’est un hommage digne du brillant soldat qu’il a été qui a été rendu au colonel à la retraite Titus Ebogo, premier commandant de la Garde présidentielle (GP), décédé cinq jours auparavant. Un hommage à la mesure de l’œuvre laissée par ce brillant soldat, dont le premier mérite aura été d’avoir su répondre aux attentes du président de la République, chef des forces armées qui lui a confié la mission de la mise sur pied de cette unité d’élite, après la dissolution de la Garde républicaine au lendemain des événements malheureux d’avril 1984. Dans le message de condoléances adressé à la famille de l’illustre disparu, le président de la République salue la mémoire d’un « officier dévoué et intrépide (qui) s’est fait remarquer à un moment délicat de l’histoire de notre pays par sa loyauté à toute épreuve ».
Le n° 31 du magazine Bottes rouges n’est pas resté en marge de cette reconnaissance de l’action de celui qui, pour le président de la République, chef des forces armées, « représente un exemple pour les générations actuelles et futures. Pas moins d’une douzaine de pages sont consacrées à cet hommage." Outre le récit des obsèques à Mengang, dans le Nyong-et-Mfoumou le 9 août 2024, on a des témoignages sur le parcours de ce brillant formateur : quatre officiers passés sous son moule au camp d’Obili arborent fièrement aujourd’hui les palmes d’officiers généraux, sont à lire dans la publication. Au rang de ceux-ci, celui du contre-amiral Jean Mendoua, chef d’état-major de la marine, et même des proches collaborateurs de l’illustre disparu. On peut dès lors comprendre les remerciements du colonel, commandant la Garde présidentielle, Raymond Jean Charles Beko’o Abondo, dans l’éditorial de la publication. Lui qui, comme ses prédécesseurs, s’emploie à pérenniser le lourd héritage légué par cet homme.
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