Maltraitance : les tout-petits toujours exposés

La violence et les abus multiformes contre les enfants persistent. Le triste constat a été rappelé à Douala hier, 20 janvier, à l’ouverture d’un atelier de réflexion des acteurs-clés de la région du Littoral contre ces fléaux. Un atelier organisé par le ministère de la Justice, relativement à sa mission de formation des personnels judiciaires en matière des droits de l’Homme en général et des droits de l’enfant en particulier. Etalés sur trois jours, les travaux se tiennent dans le cadre de la coopération Cameroun-Unicef (une représentante de l’institution onusienne a pris part aux assises), en exécution du projet « Justice pour enfants » du programme de protection de l’enfant logé au ministère de la Justice.
« Malgré toutes les mesures prises, les violences et abus contre les enfants sont d’actualité », dira André Fonou, avocat général près la cour d’Appel du Littoral, lançant les travaux au nom du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Des violences dont il présentera les diverses formes : le mariage précoce, les violences sexuelles, le travail des enfants, les mutilations génitales féminines… Pourtant, « la protection des enfants contre toutes formes de violences et abus est un droit fondamental que la communauté internationale s’est fermement engagée à garantir à tous les enfants, sans exception », a souligné l’orateur.
Et en écho à cet engagement, l’Etat du Cameroun a pris des dispositions contre ces maux. Notamment à travers la ratification de textes internationaux, parmi lesquels la Convention des Nations unies relatives a...