Bousculades au Lycée bilingue d’Etoug-Ebe : un an après, la discipline règne
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 22 janv. 2025 13:39
- 0 Likes
Le 22 janvier 2024, des élèves ont saccagé leur établissement pour avoir rencontré la rigueur face à leur retard lors du rassemblement. 12 mois après, le calme est de retour.
8h05 ce lundi 20 janvier 2025. A peine une vingtaine d’élèves vont et viennent dans la cour du Lycée bilingue d’Etoug-Ebe à Yaoundé. Une bonne partie d’entre eux détient soit un seau, soit un balai de ménage. D’autres s’affairent à ramasser les bouts de papiers et feuilles qui traînent. Visiblement, ils sont de corvée. Surtout que les cours ont démarré dans les salles de classe depuis 7h30. De ce côté, hors de question de commencer plus tard le lundi matin. Le chef d’établissement veille à ce que le rassemblement hebdomadaire se tienne entre 7h et 7h30. « Après la cérémonie de levée des couleurs et l’exécution de l’hymne national, nous avons partagé quelques messages aux élèves », indique Catherine Ufey Batcha Foju, le proviseur. Le chef d’établissement va principalement communiquer sur les sanctions arrêtées à l’issue du conseil de discipline tenue le jeudi précédent, le rappel aux retardataires quant au paiement des frais de scolarité, ainsi que des conseils prodigués à quelques parents. « Certains continuent d’arriver en retard le matin parce qu’ils ont du mal à se réveiller avec le jour qui se lève un peu tard. Nous avons demandé aux parents d’activer des alarmes et de réveiller ces enfants pour ne pas les pénaliser », souligne le proviseur.
Ce lundi 20 janvier, il y avait donc quelques retardataires. Mais pas en furie pour forcer l’entrée au sein de l’établissement. Il y a un an, le 22 janvier 2024, le rassemblement habituel du lundi matin s’est transformé en une bousculade géante face au forcing des retardataires. Bilan du désordre : 106 blessés accueillis dans différentes formations sanitaires, le véhicule du proviseur vandalisé, des robinets arrachés dans les points d’eau, des équipements détruits dans le laboratoire, entre autres. En 2025, l’établissement affiche une certaine sérénité. « Nous avons tourné la page, mais nous avons tiré des leçons. C’était une espèce d’alarme pour renforcer davantage la discipline déjà instaurée dans notre système », estime Florence Forchu, censeur coordonnateur de la section anglophone. <...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires