Fonds de solidarité nationale : une priorité pour 2025

La prescription a été faite par le chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, l’an dernier. La mise en place d’un Fonds de solidarité nationale est l’une des priorités du ministère des Affaires sociales (Minas) en 2025. Urgence qui se pose avec acuité au regard de la faible disponibilité des fonds de soutien à l’international pour financer les besoins sociaux au niveau local. Les chiffres présentés, mercredi dernier à Yaoundé, au cours du lancement de la Semaine de la solidarité nationale et de l’entreprenariat social, font d’ailleurs état de plus de 400 000 réfugiés et plus d’un million de personnes déplacées internes au Cameroun. A ces données, s’ajoutent les personnes à mobilité réduite, les peuples autochtones, les enfants de la rue, etc. « La mise en place d’un Fonds de solidarité nationale apparaît comme une réforme majeure en matière de protection sociale, visant à adresser spécifiquement les aspects sociaux du développement durable », a expliqué Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales.
L’instauration d'un système national de protection sociale d’après le Minas, appelle une démarche méthodique et concertée. Pauline Irène Nguene a une fois de plus réuni ses partenaires techniques pour établir la configuration du Fonds de solidarité nationale au triple plan technique, institutionnel et financier. Les assises ont démarré par un exposé sur la réunion de restitution des analyses de préfaisabilité pour la mise en place de ce Fonds national au Minas. Pour Georges Edmond Makita, directeur de la Solidarité nationale au Minas, les migrants, les personnes handicapées, les réfugiés, les personnes âgées indigentes, les enfants, les personnes victimes de sinistres et autres nécessiteux sont les principaux bénéficiaires de cette initiative. Les domaines d’intervention de ce projet reposent sur la santé, l’&eac...