Festival des arts et traditions Kotoko : le rideau final

Délocalisé pour la première fois de son histoire de son fief de la région de l’Extrême Nord, le festival des arts et traditions Kotoko (Festat) a fermé ses portes samedi dernier au Musée national à Yaoundé. Une sixième édition achevée dans une ambiance carnavalesque à travers la ferveur autour des danses à la fois guerrières et populaires telles que l’abangare ou le kaboul. La dernière journée a été consacrée à des activités de transmission des savoirs à l’attention de la jeunesse. Le symposium des jeunes s’est tenu avec en bonne place un exposé sur l’histoire des Kotoko. L’imprégnation aux arts de vivre ancestraux s’est poursuivie en ateliers thématiques sur les danses, les chants, les contes, la langue, la pêche, l’art culinaire et la connaissance de la communauté. Par la même occasion, l’étudiante en agronomie pastorale à l’Institut supérieur Le Diamaré de Maroua, Fatimé Abba, 26 ans, originaire de Kousseri, a remporté l’élection Miss Festat 2025. Son couronnement s’est déroulé en présence des autorités traditionnelles du peuple kotoko du Cameroun et du Tchad.
Des sultans et l’organisation du Festat hôtes quelques heures auparavant de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (Minac). Une occasion pour les descendants des Sao de faire le bilan du Festat 2025. Les trois jours de festivités sous l’encadrement technique du Minac se sont achevés sur une note positive selon SM Mahamat Bahar Maroul, sultan de Logone-Birni. « La culture kotoko s’est enrichie au contact des autres communautés », a-t-il indiqué. À sa suite, ses pairs ont formulé des remerciements au chef de l’État pour avoir permis le déploiement de la communauté Kotoko à Yaoundé. Les chefs traditionnels venus du Tchad ont livré leurs impressions positives sur la capitale cam...