« Le premier mari d’une femme, c’est son travail »

Que gagne une femme à intégrer ce groupement ?
Nous regroupons les très petites, les petites, les moyennes entreprises et les Stat-up au cœur de l’économie, dans le but de les conduire vers le développement et la migration de leurs activités du secteur informel au formel. Les membres bénéficient d’un accompagnement de proximité. Le GIPEC travaille avec plusieurs administrations. Nous avons par exemple un partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Grâce à lui, les membres ont la possibilité de se former gratuitement. Nous avons aussi un partenariat en cours de maturation avec une banque de la place. Il va faciliter l’accès aux financements. Il y a beaucoup d’avantages à être membre du GIPEC.

Quelles sont les conditions à remplir pour devenir membre ?
Il faut être entrepreneur. Il faut aussi surtout avoir la volonté d’entreprendre. C’est très important. Je me suis distinguée dans ma catégorie en conduisant le développement et la croissance de la maroquinerie. Quand j’ai émergé, il n’y avait pas un groupement en place. J’ai donc créé le GIPEC pour trouver des mécanismes capables d’accompagner le secteur de la micro entreprise, dont un grand nombre meure précocement, faute d’encadrement. Nous avons actuellement 200 membres. Ils font dans l’agro-alimentaire, le cosmétique, l’artisanat, le numérique, l’agriculture, l’élevage, la pisciculture etc.

Quels conseils pour les femmes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ?
On n’a certes besoin d’argent pour entreprendre, mais il n’en faut pas des tonnes également pour commencer. Il faut débuter avec le peu qu’on a. Chacun de nous a toujours quelque chose. Il faut savoir que le premier mari d’une femme c’est son travail. Une femme doit être entreprenante. C’est ce que nous faisons au q...