Ordre mondial des experts internationaux : en quête de structure locale

Le 14 mars 2025, le bureau Cameroun de l’Ordre mondial des experts internationaux (OMEI) sera installé à Yaoundé. En prélude, la coordination de l’OMEI pour l’Afrique centrale a donné une conférence de presse le 20 février dernier à Douala. Cette rencontre avec les médias avait plusieurs objectifs : faire mieux connaitre l’ordre, ses missions et son fonctionnement ; revenir sur le rôle de l’expert international dans l’exécution des grands projets, à l’échelle des pays comme transfrontaliers ; parler de l’importance pour le Cameroun d’avoir un cadre formel d’encadrement et de déploiement des experts internationaux.
Dans le détail, l’Ordre mondial des experts internationaux est une organisation internationale de droit suisse basée à Genève. Il regroupe plus de 400 experts répartis dans plus de 18 pays et couvre une cinquantaine de spécialités. Selon Gilbert Kamgang, coordonnateur de l’OMEI pour l’Afrique centrale, pour prétendre à la qualité d’expert international, il faudrait être titulaire d’un diplôme Bac+5 et posséder au moins dix ans d’expérience dans votre domaine. En plus, des instituts partenaires de l’ordre vous permettent d’être formés afin d’être agréés par l’OMEI. C’est le cas au Cameroun de l’Institut sous régional des experts internationaux d’Afrique centrale (ISREID), basé à Douala avec une antenne à Yaoundé. 
Le coordonnateur adjoint de l’OMEI pour la sous-région, Robert Patrick Logmo, est lui revenu sur le rôle de l’OMEI et l’importance de l’expert international : « Cette organisation a pour mission d’accompagner les donneurs d’ordre de tous les états afin qu’ils réussissent à atteindre leur développement avec des réalisations optimales de projets. Ces projets sont assis sur les exigences des normes internationales. L’expert international maitrise ces normes. Quand on le sollicite, c’est pour que l...