Lutte contre les violences basées sur le genre : un nouvel acteur s’implique

Une nouvelle initiative pour lutter contre les violences faites aux femmes voit le jour. Lundi dernier à Yaoundé, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a lancé le projet « Safe Space, Strong Voices ». C’était en présence du ministre de la Promotion de la Femme et de Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa. D’après le représentant résident adjoint du PNUD, Martin Hansen, ce n’est pas un hasard si ce projet est lancé au Cameroun. Selon le rapport de l’État au 25? anniversaire du Programme d’actions de Pékin, publié en 2019, les statistiques font état de ce que 54,6 % de femmes ont été victimes d’une forme de violence dès l’âge de 15 ans, contre 9,8 % d’hommes. « Au Cameroun, comme dans d’autres parties du monde, la violence basée sur le genre n’est pas seulement un problème social, c’est une crise qui menace le tissu des communautés et la société dans son ensemble. Elle porte atteinte à la sécurité et à la dignité des individus, en particulier des femmes et des filles, mais aussi des hommes et des garçons », a-t-il déploré.
Selon lui, ce projet ne vise pas seulement à sensibiliser, il s’agit de fournir des systèmes de soutien essentiels aux survivants, de donner aux communautés les moyens de s’opposer à la violence et d’éduquer les générations futures sur l’égalité et le respect de tous les êtres humains. « Dans ce projet, nous allons construire une approche solide de plaidoyer et de communication pour le changement, impliquant des dirigeants locaux, nationaux et internationaux, des influenceurs de toutes sortes, des leaders religieux et traditionnels. Faire participer les membres de la communauté à la prévention et aux soins de ...