8 mars 2025 : les femmes toujours vent debout

Les années passent. Mais n’émoussent en rien leur ardeur, à prendre part à la grande parade. Celle qui clôture une semaine d’intenses activités développées en amont de la commémoration de la Journée internationale de la femme. C’est donc massivement que les Camerounaises sont sorties pour le Boulevard du 20 mai, samedi dernier à Yaoundé. Essentiellement galvanisées par la présence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Biya. Et avec l’idée de montrer qu’elles constituent une force avec laquelle il faut désormais compter pour le progrès du Cameroun. « Des gens pensent que ce défilé tout comme le pagne sont des distractions. Mais ces gens-là se trompent. Le défilé est un mode d’expression pour les femmes voulant que les projecteurs soient braqués sur leur cause. Je ne manquerai ce moment de communion pour rien au monde », soutient une quadragénaire, cadre d’administration, pleine d’assurance.
Et qui de mieux que Chantal Biya pour attirer toute la lumière nécessaire sur la bataille de longue haleine que mènent les femmes du Cameroun pour leurs droits et progrès ? C’est à 12h que l’épouse du président de la République arrive dans la place, déclenchant le déroulement du programme. Après l’accueil par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, la remise du bouquet de fleurs, l’exécution de l’hymne national. Le défilé s’ouvre alors sur un bouquet d’honneur composé d’une série de messages –dont le thème de la 40e Jif- sur des banderoles, d’un grand drapeau du Cameroun, ainsi que des effigies du chef de l’Etat et de son épouse. Un bouquet qui rappelle l'engagement de la première dame pour l'épanouissement de la femme camerounaise. Suit une série de carrés spéciaux. Le premier, constitué de 120 femmes arborant des plaques indicatives, représente les avancées enregistrées dans différents domaines en faveur de la femme depuis 40 ans. Ce, grâce à la politique volontariste du chef de l'Etat, Paul Biya. Puis vient un carré de 49 femmes qui invitent à redoubler d'effort et de vigilance face à la gangrène qu’est la violence à l'égard des femmes. De janvier à novembre 2024, les acteurs de la société civile ont compté p...