Salon international de l’industrie du livre de Yaoundé : les premières lignes

Les premières pages de la troisième édition du Salon international de l’industrie du livre de Yaoundé (Siily) se feuillettent depuis hier. Le rendez-vous littéraire et des acteurs de la chaîne du livre a officiellement été lancé par Armand Abanda Maye, conseiller technique n°1 au ministère des Arts et de la Culture, représentant le ministre au Musée national. Dans son adresse, il a listé un ensemble de mesures gouvernementales en faveur du livre. Il a étayé son argumentaire à travers une abondante législation au sein de laquelle figure en bonne place la loi du 16 décembre 2021 portant organisation de la filière du livre au Cameroun, l’option traduite dans la SND 30 de structurer l’économie camerounaise à travers l’ensemble de ses produits, au rang desquels le livre. Ce qui lui fera affirmer que « le livre a bénéficié de beaucoup d’attentions ». Matchadje Yogolipaka, directeur du Siily, par ailleurs président de l’Association des promoteurs de l’industrie du livre (Apil) a insisté sur l’inclusion sociale. C’est l’occasion pour le Siily d’attirer l’attention sur le Traité de Marrakech. « Un cadre normatif venant rappeler l’urgence de donner à la personne présentant un handicap visuel la possibilité d’avoir accès au livre », a-t-il indiqué. 
Au cours de la leçon inaugurale du Pr. Jean Emmanuel Pondi a développé trois leçons sur le thème du Siily 2025 « Le livre, pilier du développement ». En quoi est-ce que le livre peut-il être considéré comme un pilier du développement en Afrique ? L’universitaire chevronné répondra par l’affirmative. « Le livre est d’abord l’outil par excellence de transmission du savoir », a-t-il argué en ajoutant son adaptabilité dans d’autres formes artistiques telles que le théâtre ou le cinéma. Sur les obstacles à cette vision du livre relevant encore du potentiel, le Pr. Jean Emmanuel Pondi a énuméré les parents, les responsables des politiques publiques, le préjugé d...