Afrique centrale : la feuille de route des corridors

Les couloirs stratégiques de la sous-région sont au cœur de l’atelier de restitution finale d’un projet de « formulation d’actions soft », ouvert ce mardi 11 mars à Douala.

« Formulation d’actions soft pour les corridors stratégiques d’Afrique centrale. » Ainsi se nomme le projet dont l’atelier de restitution finale s’est ouvert ce mardi 11 mars à Douala, sous l’égide de l’Union européenne (UE) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Une restitution d’études menées sur la base notamment du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale (Pagirn). Préoccupation exprimée lors de ces assises, la nécessité pour les corridors concernés d’être compétitifs. « Une cargaison qui paie beaucoup de taxes pour traverser le Cameroun se traduira en aval par des ménages dépensant plus d’argent dans le pays de destination », a expliqué un des participants, soulignant la différence entre « marchandises en transit » (destinées à un pays autre que celui du port d’accostage) et « marchandises en circulation ».
Une des solutions recherchées consisterait donc à optimiser les passages des cargaisons en transit. Les participants ont ainsi planché sur l’amélioration de la circulation physique des biens et des personnes « pour rendre les systèmes de transport sur les corridors stratégiques sélectionnés plus efficaces, plus écologiques et plus sûrs ». Mais aussi sur les « mesures de facilitation des échanges et du transit sur les corridors d’Afrique centrale ». Sur ce point précis, des mesures ont été présentées : digitalisation du certificat phytosanitaire ; interconnexion des systèmes douaniers pour la gestion des marchandises en transit le long des corridors et en Afrique centrale ; renforcement de l’analyse des risques par la mise en œuvre du système de ciblage du fret…&laq...

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