Commerce du bois : pour des prélèvements durables

Un atelier ouvert à Douala ce 17 mars, pour harmoniser les approches d’évaluation des pays producteurs de la sous-région.

Depuis le 23 février 2023, les pays d’Afrique centrale doivent produire des Avis de commerce non préjudiciable (ACNP) spécifiques pour toutes les espèces des genres Afzelia (doussié), Khaya (acajou d’Afrique) et Ptecorcarpus (padouk) destinés au commerce international. Toutefois, le niveau de maîtrise des outils nécessaires varie d’un pays à l’autre. En outre, tous les pays ne sont pas au même niveau des capacités techniques pour établir une ACNP conforme aux exigences de la CITES. Quand bien même un certain nombre de préalables sont remplis conformément aux principes de la CITES, les garanties de la fluidité du commerce avec certains Etats parties ne sont pas toujours assurées. Par exemple, certains permis font régulièrement l’objet de rejets au sein de l’Union européenne, alors que les ACNP sont élaborés et régulièrement pris en compte par le secrétariat de la CITES. 
Ces observations ont été faites lors d’un atelier régional de partage des outils de renforcement des capacités pour la mise en œuvre des ACNP en Afrique centrale, qui se tient du 17 au 21 mars à Douala. Alors que les pays doivent démontrer que l’exportation de bois concernés ne porte pas atteinte à la survie de l’espèce, « il s’avère pertinent de mettre en place de façon concertée, des mécanismes assez robustes et durables au niveau régional en cohérence avec les directives de la CITES », a indiqué le directeur des Forêts au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Anicet Ngomin.
L’enjeu, pour ce dernier, est de « démontrer la durabilité des prélèvement...

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