Argent facile : des jeunes prêts à tout

A la recherche de la popularité, de la richesse ou d’une vie de luxe, certains n’hésitent pas à faire tout et n’importe quoi pour parvenir à leurs fins.

Têtes baissées, regards figés sur les écrans de téléphone, ignorant tout ce qui se passe autour d’eux.  Ce sont les jeunes, âgés entre 15 à 35 ans ayant trouvé dans cette technologie, un moyen facile et rapide d’accès à l’argent. L’idée ou la recherche du gain facile, c’est ce qui caractérise une partie de la jeunesse d’aujourd’hui. Et les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Telegram, WhatsApp, X, etc) sont un bon canal pour entretenir ce fantasme. Très souvent, l’envie, la recherche de la célébrité, de la richesse, d’une vie de luxe conduisent ces jeunes vers des choix insoupçonnés ou même inappropriés. Ils sont responsables et en même temps consommateurs de plusieurs plateformes. On peut les lister par catégorie : cybercriminalité, prostitution, sectes, sextape, vente d’argent en ligne, etc. 
L’histoire de Médina Yasmine, Miss Orangina défraie actuellement la chronique. Sur sa page officielle, N’zui Manto, lanceur d’alerte accuse la jeune fille de prostitution avec des captures d’écran à l’appui. Dans une conversation qu’elle entretient avec un Européen annonçant son arrivée au Cameroun sur WhatsApp, Yasmine lui demande la somme d’un million de F en échange de tous plaisirs pendant cinq heures. Désillusion au moment du rendez-vous, la jeune fille se retrouve face à un Camerounais qui l’aurait piégée et exposé les conversations sur la toile, suscitant toutes sortes d’injures des internautes. L’image de la jeune Miss est ternie et difficile de convaincre ses abonnés qu’il ne s’agit pas d’elle. 
Ce cas n’est pas isolé. Sur la toile, plusieurs autres formes d’appât du gain sont connues. Mais les plus courageux s’y lancent sans en mesurer les conséquences. L’objectif n’étant pas encore atteint, il faut aller jusqu’au bout. En 2021, l’affaire de la secte Malhori dans la commune de Foumbot avait défrayé la chronique. Et elle continue de faire des victimes. La « secte » promet de l’argent facile à ses adeptes dans le Noun. Une pratique ésotérique qui attire massivement les jeunes de cette localité, promettant richesse et abondance. Les rites de la secte sont basés sur la consommation de riz préparé par un gourou de manière particulière (avec du miel et des versets du coran), faisant prospérer des conducteurs de motos- taxis, des vendeurs ambulants, etc, dans leurs activités. Certains fanatiques ont même composé des chants à la gloire de la secte qui se présentait à l’époq...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie