Hygiène bucco-dentaire : qui a peur du dentiste ?
- Par Marie Christine
- 20 mars 2025 13:33
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Les spécialistes révèlent que les patients n’arrivent généralement à leur niveau qu’une fois que survient la douleur. Très peu y vont pour des soins de routine.
Daniel B, 34 ans, photo-journaliste, vient de subir une dévitalisation (qui consiste à tuer les bouts de nerfs de la dent lors du traitement et la boucher ensuite) d’une prémolaire. Depuis le mois de décembre, il ressent une sensibilité dentaire gênante. Avec la phobie des hôpitaux, il s’est rendu en pharmacie pour demander des calmants. Mais au mois de février, un bout de sa dent s’est cassé et la douleur a empiré. C’est donc à contre cœur qu’il s’est rendu chez le dentiste. On lui diagnostique une carie avancée qu’il fallait traiter en urgence et par étapes. Le 17 mars dernier, à la suite d’une première séance, il subit donc une dévitalisation et le trou de la dent est bouché. Lui qui n’avait jamais rencontré de dentiste, prend la décision de les fréquenter désormais au moins une fois l’année pour une visite de routine au plutôt que de vivre cette douleur une nouvelle fois.
Cette visite de routine, Paterson Sikoue, 34 ans, manager d’entreprise, en a pris l’habitude après avoir été secoué par une douleur dentaire. Depuis, il fait l’effort de se brosser les dents le matin et au coucher et utilise un gel dentaire au bureau une à deux fois par jour. Il évite également de consommer très chaud ou trop glacé. Une attitude que Dominique Ze, responsable du développement au Collège of Art and Design (CAD) adopte, mais en partie. « Je me brosse les dents le matin de préférence quand je prends mon bain. Le soir, c’est exceptionnel. Uniquement si j’ai mangé des oignons, ou de l’arachide. Quant au rendez-vous chez le dentiste, ça date. Je n’en ai vraiment pas l’habitude. La dernière fois que j’y étais, c’était en 2010. Les soins de routine coûtent cher et les assurances pour la majorité ne prennent pas en compte le service dentaire », explique-t-elle.
La peur de se faire arracher les dents, le coût élevé des soins et parfois le manque d’intérêt sont entre autres raisons qui expliquent que les cabinets dentaires et les services d’odontostomatologie des hôpitaux...
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