Production de café : en quête de pep’s

La filière café veut retrouver ses belles années. Celles où sa production était florissante et ses exportations au vert. En ouvrant les travaux de la quatrième session du comité de pilotage du Projet d’appui à la relance de la filière café (Parf-Café) jeudi dernier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, est revenu sur les performances de cette spéculation. « Le café a longtemps été l’un des piliers de notre économie, contribuant à la création d’emplois, de revenus et à la promotion de notre pays à l’international. Il y a un café camerounais labélisé aux Etats-Unis », a-t-il affirmé, avant de déclarer que « le café camerounais aujourd’hui se nourrit de la gloire de son passé et il est grand temps que nous lui redonnions sa gloire d’antan ». Ceci dans un contexte où la production nationale s’est fixée à 38 047 tonnes lors de la campagne 2021/2022 et s’évalue aujourd’hui à 33 000 tonnes environ. 
Lancé en septembre 2023, le Parf-Café a pour but d’apporter sa touche au redressement de la filière. Ainsi, entre 2023 et 2024, le projet a contribué à la production nationale à hauteur de de 1181,8 tonnes, soit 55,9 tonnes de café arabica et 1125,9 tonnes de robusta. Parmi les actions entreprises pour parvenir à ce résultat, l’appui à la production et à la diffusion du matériel végétal, la formation des pépiniéristes, le développement des exploitations via les champs écoles de producteurs. D’après le coordonnateur national du Parf-Café, François Félix Gandji Mossi, « l’approche des champs écoles de producteurs vise à regrouper les producteurs dans un champ qui a tous les problèmes possibles et où un facilitateur forme sur une période de 10 mois, voire un an, les producteurs à l’amélioration de ce champ afin qu’il libère son potentiel ». Le projet a également amélioré la qualité des cafés par le biais de nouvelles approches du traitement post-récolte, la certification et la labélisation. « L’embellie des prix a aussi susci...