Lutte contre la corruption: L’Est doit mieux faire

Après les régions du Littoral, du Nord et de l’Adamaoua, les responsables de la Commission nationale anti-corruption (Conac) ont déposé leurs valises dans la région de l’Est, lundi dernier. Ce, afin de valider les plans d’action régionaux 2022 de lutte contre le fléau, élaborer ceux de 2025 et, par la même occasion, mieux outiller les acteurs des cellules de lutte. En 2021, l’Est enregistrait 50% de taux de mise en œuvre de son plan d’action de lutte contre la corruption. Après évaluation lors des travaux qui viennent de s’achever, la région a régressé de 15,33% et se situe désormais à 35,33%. Un taux d’engagement pour la lutte contre la corruption bien en deçà de la moyenne. Cette situation inquiète les responsables de la Conac. « C’est une préoccupation parce que la situation d’une région peut refléter, d’une manière générale, la situation dans tout le pays. Si l’Est recule, cela veut dire que la lutte contre le fléau a pris du plomb. La lutte doit s’intensifier. Il est important que la région s’imprègne des attitudes de lutte contre la corruption pour assainir les mœurs et que les affaires du pays évoluent dans le sens positif », a déclaré le Rev. Dr. Dieudonné Massi Gams, président de la Conac qui invite les populations à ne pas avoir peur de dénoncer ces actes odieux. Selon lui, plus on dénonce, plus les corrupteurs auront peur. Ce qui conscientisera les uns et les autres. Ces séances de travail de trois jours ont consisté dans un premier temps à former les acteurs locaux de lutte à l’utilisation des outils de lutte. Après avoir présenté l’état des lieux de ce combat au Cameroun, il leur a été communiqué des astuces pour conduire un changement de comportement et gérer des problèmes de gouvernance dans les structures. L’imprégnation a ét&ea...