Lutte contre la corruption: Etat d’urgence dans les régions
- Par Lucien BODO
- 25 févr. 2025 08:49
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Dans le cadre d’une tournée en cours dans le pays, la Conac déplore des performances en deçà des attentes et met en œuvre des mesures correctives pour améliorer la situation.
L es résultats de la lutte contre la corruption au cours des dernières années montrent que ce cancer reste très ancré dans les pratiques quotidiennes et à différents niveaux, malgré diverses stratégies mises en œuvre. La situation est assez préoccupante dans les régions, comme le révèlent les descentes sur le terrain qu’effectuent depuis quelques jours les membres du Comité de coordination de la Commission nationale anti-corruption (Conac). Il s’agit de séances de travail avec les délégués régionaux et assimilés, les autorités traditionnelles et religieuses, les organisations de la société civile, etc. visant à évaluer les plans d’action régionaux sur la période 2012- 2021. Il ressort, selon le président de la Conac, le Rev. Dr Dieudonné Massi Gams, dans une déclaration faite à Ngaoundéré, dans l’Adamaoua le 12 février dernier, que « toutes les régions ont peiné à atteindre 50% d’implémentation, malgré des actions opérationnelles librement élaborées par les principaux responsables des services publics régionaux ». Précisément, au cours de la période revue, la mise en œuvre des plans d’action régionaux a atteint une moyenne nationale de seulement 32,75%. Les manifestations de cette situation sont diverses. « Tant au niveau central que dans nos régions, de nombreux marchés publics continuent d’être attribués à des entreprises à la réputation douteuse ne disposant ni de l’expertise, ni du matériel et encore moins du personnel compétent », déplorait le Rev. Dr Simon Bolivar Njami Nwandi, membre du Comité de coordination de la Conac, lors d’une séance de travail à Douala le 3 février dernier. Ceci conduit à des niveaux d’exécution physique très faibles ou à des chantiers abandonnés. On aj...
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