Routes et hygiène à Douala : l’urgence de l’action

Réunissant les magistrats municipaux de la capitale économique hier à Yaoundé, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a appelé à des solutions pragmatiques.

« Il est temps de se mettre irrémédiablement à l’œuvre dans le but d’inverser cette tendance qui n’honore pas notre capitale économique et participe en même temps à déconstruire l’image de marque de notre pays ». Joseph Dion Ngute n’a pas voulu faire dans la langue de bois hier après-midi à l’auditorium de ses Services. Le Premier ministre, chef du gouvernement s’exprimait face aux magistrats municipaux de la capitale économique, dans le cadre d’une concertation interministérielle visant à trouver des solutions urgentes à implémenter afin de permettre à la ville de Douala de retrouver les charmes qui en font une véritable porte d’entrée du Cameroun. Une rencontre qui intervenait au lendemain de celle ayant mis face au chef du gouvernement, les édiles de la ville de Yaoundé, dans un même objectif. Pour le Premier ministre, chef du gouvernement, le constat est le même en ce qui concerne les deux principales métropoles camerounaises. Au premier adjoint au maire de la ville de Douala et aux six maires des communes d’arrondissement, Joseph Dion Ngute s’est voulu clair : « Lheure n’est plus au rejet des responsabilités ni à l’appropriation injustifiée des compétences ».
Du constat fait par le Dr Gérémie Sollè, premier adjoint au maire de la ville de Douala, ce sont 225 km de voirie urbaine qui sont actuellement dégradés et demandent une réhabilitation. Plus d’une dizaine de chantiers sont à l’arrêt, en raison de tensions de trésorerie. « Les routes sont vieilles et très sollicitées », a-t-il relevé. Même les efforts propres de la Communauté urbaine de Douala, de l’Etat et des partenaires se sont avérés jusqu’ici insuffisants. A ce problème des routes, il faut ajouter celui des ordures ménagères. De la présentation faite par le premier adjoint au maire de la ville de Douala, ce sont plus de 2 140 tonnes d’ordures ménagères qui sont générées quotidiennement. La logistique mobilisée pour faire face à la situation s’est révélée inappropriée. Les communes d’arrondissement ont dû s’y mettre à leur tour pour apporter des s...

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