Financements illicites : des associations suspendues
- Par Lucien BODO
- 09 déc. 2024 11:29
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A travers des arrêtés signés le 6 décembre dernier, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, leur reproche de mener des activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national.
Une pause forcée pour cinq organismes à but non lucratif dont les activités ont été suspendues par le ministre de l’Administration territoriale. Paul Atanga Nji a signé les arrêtés y relatifs le 6 décembre dernier. La première organisation non gouvernementale concernée par cette décision est dénommée Reach Out Cameroon, qui a son siège à Buea, dans la région du Sud-Ouest. Celle-ci écope de trois mois d’arrêt d’activités sur l’ensemble du territoire national pour cinq motifs : financements illicites et exorbitants en inadéquation avec le profil de l’activité ; activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national ; non-respect de l’obligation de vigilance particulière concernant les organismes à but non lucratif ; absence de justification de la destination des financements reçus ; non-respect des dispositions légales relatives au fonctionnement d’un organisme à but non lucratif. Quasiment les mêmes griefs sont portés contre l’Association charitable socio-culturelle du Cameroun, dont les activités sont également suspendues pour trois mois. Même tarif pour le Réseau d’organisations de défense des droits de l’Homme en Afrique centrale.
Deux autres organisations sont également suspendues jusqu’à nouvel ordre pour « défaut d’autorisation et activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national ». Il s’agit du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale et de L.M Nanje Foundation Inc. Les arrêtés signés par le ministre de l’Administration territoriale indiquent que les autorités administratives sont chargées de s’assurer du respect de ces décisions. Par ailleurs, les contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires, ainsi que le prévoit la loi.
Hormis celles qui n’ont pas d’autorisation, un facteur est commun aux organisations incriminées. Celui-ci a trait au manque de transparence concernant la provenance et l’usage des financements qu’elles re...
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