Mali : gare au blocage :

Les mouvements bancaires internationaux demeurent suspendus au Mali jusqu’à nouvel ordre. Telle est l’une des conséquences des sanctions infligées à ce pays à la suite du coup d’Etat militaire du 18 août dernier.
La communauté internationale ne souhaite cependant pas étouffer le Mali au moment où certaines sources évoquent quelques difficultés liées au paiement des salaires des personnels de l’Etat pour ce mois d’août. Consciente du fait que les sanctions économiques sont particulièrement pénibles pour les populations, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a assoupli ses sanctions. Les transactions nationales et les échanges économiques ont ainsi repris avec la réouverture des banques commerciales locales ainsi que celle de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Mali (BCEAO Mali).
Bien qu’ayant lâché du lest, l’organisation sous-régionale maintient la pression face aux autorités du Comité national du salut du peuple (CNSP). Lequel est appelé à adopter une transition politique d’un an au maximum, en lieu et place de celle de trois ans naguère proposée par les militaires. L’exigence de se conformer à une transition courte n’élude pas du tous les maux qui minent le Mali. Le Mouvement du 5 juin ne se fait pas prier pour les dévoiler, à savoir notamment la fraude aux élections législatives, la corruption, le chômage et la gestion approximative de la crise sécuritaire au nord du pays. Dès leur première prise de parole, les putschistes ont dénoncé « le clientélisme politique », « la gestion familiale des affaires de l’Etat », « la gabegie, le vol et l’arbitraire ». D’autres Maliens observent que le potentiel agricole et la nécessité de transformer les mati&e...

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