Le casse-tête du prix du cacao

Le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana a reçu en audience mercredi 9 septembre 2020, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO). Michel Arrion a indiqué aux médias que lui et son hôte avaient passé en revue les différents défis que doivent affronter les producteurs de cacao de manière générale dans le cadre des prix mondiaux plutôt bas, selon lui. Pour le directeur exécutif, le plus important, c’est d'apporter une réponse à cette baisse des prix. Il est aussi nécessaire de faire connaître le Cameroun comme pays d'origine comme cela à été fait avec le café. « Qu’il soit Américain, Japonais ou Européen, le consommateur veut savoir ce qu’il achète, mange et la provenance du produit. Et il veut un chocolat de qualité », a-t-il insisté. En tant que 3e pays producteur de cacao en Afrique, le Cameroun peut travailler sa qualité, encore que son cacao est de manière globale de bonne qualité. Il est donc question de mettre l’accent sur une bonne fermentation des fèves qui relève les arômes du cacao. Et d’après Michel Arrion les producteurs camerounais ont la compétence en la matière. « On voudrait que tous ces efforts des producteurs se traduisent par le meilleur des prix. Ce qui n'est pas malheureusement toujours le cas parce que les acheteurs prennent la bonne qualité et ne payent pas au meilleur prix », reconnaît-il. 
Pour Luc Magloire Mbarga Atangana, un travail se fait déjà en amont, notamment l’amélioration de la qualité du cacao au niveau de la fermentation des fèves. Pour mieux y pa...