Lutte contre la contrebande et la contrefaçon : le combat continue
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 01 oct. 2020 13:33
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Boissons (liqueurs, vins, bières, boissons hygiéniques), ciment, sucre, poulet congelé, cosmétiques, cigarettes, tissus, médicaments, emballages plastiques non biodégradables, véhicules, etc. Il ne se passe un mois sans que les médias relaient la saisie de l’un de ces produits par les éléments de la douane ou les équipes de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce. Cette brigade, outre les saisies, va même jusqu’au démantèlement des réseaux de contrefaçon de toutes sortes de produits, plus fréquemment ceux destinés à la consommation. Parmi ces produits, il y a ceux issus de la contrebande, (importés de manière frauduleuse, sans que leurs détenteurs ne se soient acquittés des frais de douanes), mais également ceux issus de la contrefaçon. Des activités illégales qui, depuis des années, font mal à l’économie nationale.
Selon certaines études, la plupart des pertes enregistrées du fait de la contrebande se trouve dans les échanges commerciaux entre le Cameroun et ses partenaires extérieurs. Notamment le Nigéria, avec qui le pays partage plus de 1500 km de frontières. Mais aussi la République centrafricaine et le Tchad, à travers les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, pour des marchandises à destination de la Centrafrique et du Tchad, où d’importantes quantités de marchandises transitent quasiment sans interruption en longueur d’année. Selon les statistiques du ministère des Finances, ces activités constituent de véritables fléaux pour l’économie camerounaise, dans la mesure où elles font perdre, chaque année, environ 100 milliards de F au Trésor public. Et pour étayer ces données, une enquête conduite par le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) entre 2010 et 2011 révèle que plusieurs entreprises membres du mouvement patronal ont enregistré d’importantes pertes du fait de la contrebande ou de la contrefaçon. Parmi elles, la société Colgate Palmolive qui a perdu 600 millions de F sur son chiffre d’affaires en 2011. La Socatral, entreprise spécialisée dans la production des tôles, a affiché des pertes de l’ordre de neuf milliards de F, au cours de la période indiquée.
Heureusement, les pouvoirs publics et même les entreprises ne baissent pas les bras. De nombreuses actions sont organisées et men&e...
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