Gaz toxiques : le Cameroun veut se protéger

Un plan national du radon en cours de validation dans le cadre d’un atelier qui se tient depuis hier au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Pour faire face à la menace que constitue le radon, un gaz naturel dit radioactif issu de la dégradation de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre, le Cameroun s’est résolu de se doter d’un plan national. Une stratégie implémentée dans le cadre d’un projet initié en mars 2019 et mis en œuvre par l’Agence nationale de radioprotection et l’Institut de recherches géologiques et minières (IRGM). D’après le Pr Saïdou, coordonnateur du projet sur le radon, le pays a depuis lors bénéficié de nombreux avantages dont, les équipements de mesure du radon dans les habitations et des missions d’experts. Résultats, 2500 habitations évaluées dans le pays et un risque élevé d’exposition au radon détecté. D’où l’importance pour le pays de se doter d’un plan national. A l’initiative des deux institutions, un atelier s’est ouvert hier sous la présidence du Minresi, Madeleine Tchuinté.

Atelier au cours duquel, il a été question pour les administrations sectorielles de prévalider ledit plan. D’après Joseph Victor Hell, directeur général de l’IRGM, une fois produit par les roches, le radon peut être transféré vers l’atmosphère via la porosité des roches. Seulement, il peut se concentrer et atteindre la limite maximale fixée lorsqu’il se trouve dans un environnement confiné (habitations, mines souterraines, bâtiments…). &l...

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