Dividende démographique : une autre approche de la croissance
- Par Jeanine FANKAM
- 27 oct. 2020 12:24
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Une session d’information a eu lieu en fin de semaine dernière à Ebolowa en vue d’expliquer les enjeux de ce concept.
La notion d’interaction entre l’âge de la population et son impact sur la croissance économique refait surface. Des études montrent qu’une diminution de la population à forte dépendance économique (les moins de15 ans) et un accroissement de la population en âge de travailler (15-59 ans) impactent favorablement le développement. Ce phénomène induit une réduction des investissements sociaux nécessaires pour répondre aux besoins de la tranche à charge au profit de la création des opportunités favorables à l’envol économique. Le gouvernement veut expérimenter cette théorie appelée : dividende démographique (DD). Le DD, de manière prosaïque, est le gain de croissance économique susceptible d’émerger lorsqu’un pays est constitué des populations en âge de travailler.
Au cours une session d’explication du concept en fin de semaine dernière à Ebolowa, il a été souligné que son importance est déjà reconnue par les dirigeants africains au plus haut niveau afin de prioriser les investissements pour s’attaquer aux causes profondes des défis des pays dont les migrations forcées, la radicalisation de certains jeunes et l’extrémisme violent ne sont pas les moindres. La théorie renseigne qu’en augmentant la proportion des personnes en âge de produire les richesses par rapport à celles à charge, on propulse le développement.
Ceci passe par le changement des comportements et la maîtrise de la fécondité, a rappelé Pauline Ngo Nsoa, démographe à la Division des analyses démographiques et des migrations au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Dans le contexte subsaharien, il a été bien expliqué que « maîtriser la fécondité » pour des besoins économiques, c’est par exemple éviter à l’Etat de consacrer beaucoup de moyens à sauver la vie des jeunes filles exposées aux interruptions volontaires de grossesses. C’est aussi épargner les famille...
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