Document : salsa à la sauce malienne

La presse a découvert le film « Africa Mia » sur le groupe Las Maravillas avant les projections grand public programmées depuis hier à l’IFC de Douala.

Quand on dit groupe africain de musique afro-cubaine, on pense à qui ? Africando, bien sûr. Et pourtant ! Avant eux, il y a eu L’Orchestra Baobab de Dakar, dont le premier disque a été enregistré en 1970 par le producteur Ibrahima Sylla. Et un peu plus loin encore, il y a eu Las Maravillas de Mali avec comme chef d’orchestre, un certain Boncana Maïga, « Maestro ». Et comme le hasard n’existe pas vraiment, Ibrahima et Boncana sont à la base du projet Africando en 1992. Alors, revenons à Las Maravillas. C’est la première formation du continent à sortir un disque de musique afro-cubaine, « Africa Mia » en 1967, enregistré au studio Egrem… à Cuba.
Et pour mieux faire connaître leur histoire, le Français Richard Minier a suivi les survivants du groupe pendant une vingtaine d’années, après une rencontre fortuite avec le flûtiste Dramane Coulibaly en janvier 2000 à Bamako. Résultat : le documentaire « Africa Mia » (titre éponyme de l’unique album du groupe), coréalisé par Richard Minier et Edouard Salier, sorti en Hexagone en septembre 2020. Le long métrage de 90 minutes a été dévoilé le 11 mai 2021 à l’Institut français de Douala, lors d’une projection presse. Question d’attirer l’attention sur l’œuvre avant la sortie de distribution prévue le 21 mai dernier à l’international et la projection grand public hier, et le 30 mai prochain à l’IFC de Douala
Sur l’affiche du film documentaire, on peut lire : &laqu...

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