Rentrée scolaire : la saison des opportunités

Autour des écoles et autres grandes surfaces de la ville sont installés des vendeurs de cartables, cahiers et autres outils qui tirent profit de leurs activités.

L’entrain avec lequel les élèves se ruent dans leurs salles de classe n’est pas le seul fait remarquable au Cetic de Ngoa-Ekele à Yaoundé ce 7 septembre. Tout autour de cet établissement sont installés des commerçants qui eux aussi, ont effectué leur rentrée depuis le 6 septembre dernier. Normal, s’exclame Clovis Djampou, étudiant en géographie à l’Université de Yaoundé I, vendeur de cartables pour la circonstance, depuis la mi-août. « La rentrée scolaire est toujours une occasion à saisir pour faire les affaires », lance-t-il. Avant d’indiquer les raisons pour lesquelles il s’est lancé dans cette activité. « Je vends les sacs pour pouvoir financer ma scolarité et payer mon loyer dès le mois d’octobre prochain », explique cet étudiant en cycle Master, assis sur son porte-tout dans lequel sont classés une trentaine de sacs à dos. « Lorsque tout se passe bien, je fais des recettes de l’ordre de 50 000 F par jour », explique Clovis Djampou.
Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux, ces jeunes qui, le temps de la rentrée scolaire, d’assaut les établissements scolaires et autres espaces marchands de la ville à l’effet de proposer aux parents des articles. Gilbert Tebong, vendeur de crayons, stylos à bille, crayons, etc. est installé au carrefour Mvog-Mbi. « Je choisis toujours de m’installer à proximité d’un établissement scolaire ou d’une grande surface pour proposer mes produits aux parents qui auraient oublié certaines fournitures à leurs enfants », souligne-t-il. Mais contrairement à Clovis Djampou, Gilbert Tebong dit faire des recettes de 40 000 F par jour. 
A proximité de ce dernier, Martial Komba, Ulrich Bata et Bernadette Essomba ont quant à eux choisi de vendre les chaussures pour élèves, dans des brouettes. « C’est une activité que je pratique uniquement pendant la rentrée scolaire, question de me faire un peu d’argent pour payer ma scolarité », explique Bernadette Essomba, étudiante dans un institut privé d’enseignement supérieur de la place, sous le regard approbateur de ses deux « amis » de circonstance. Elle va d’ailleurs poursuivre en indiq...

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