Conjoncture économique en zone Cemac : de belles perspectives pour le 4e trimestre

La Banque des Etats de l’Afrique centrale vient de publier les prévisions de l’activité dans les pays de la sous-région pour le dernier trimestre de l’année 2021.

« Les chefs d’entreprises de la sous-région anticipent une amélioration de l’activité économique au 4e trimestre 2021 bien que le spectre de la pandémie du Covid-19 continue de planer sur les projections des opérateurs ». Cette prévision de la conjoncture en zone Cemac au cours du dernier trimestre de l’année émane des résultats de l’enquête réalisée par les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).  En effet, d’après la note de la Banque centrale, plusieurs raisons justifient ces prévisions. Il s’agit des fêtes de fin d’année, de la bonne tenue des cours du pétrole, du regain de dynamisme de la demande mondiale et de l’anticipation du recul des restrictions sanitaires.
Dans les détails, le secteur primaire aura une santé mitigée. « La bonne tenue des activités minière, sylvicole et gazière, les cultures de rente, l’élevage et l’agriculture vivrière devraient peiner à masquer complètement les perspectives de stabilité de la production pétrolière au quatrième trimestre 2021 en dépit des cours de l’or noir globalement favorables », indique le document. Le secteur secondaire quant à lui, va poursuivre son évolution globalement positive avec la bonne tenue des industries chimiques, brassicoles, sucrières et du bois. L’activité dans le tertiaire  va aussi s’améliorer. Du fait spécifique de la célébration des fêtes de fin d’année, les volets commerce, télécommunications, hôtellerie et transport devraient retrouver une relative santé. 
Au Cameroun en particulier, revenant sur le commerce de gros et de détail des biens de consommation courante, l’ouverture progressive des économies des pays industrialisés va encourager la concurrence à travers une offre abondante, ce qui pourrait avoir un impact positif sur le niveau des prix sur le marché. Dans le secteur de la construction, l’activité pourrait stagner en raison de la rareté des offres et du retard dans le paiement par l’Etat des marchés publics. Autre sec...

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