Les membres de l’Agence ivoirienne de développement du riz en visite de travail ont été sensibles aux atouts du pays.
Sur invitation de président de la Chambre d’Agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef), Martin Mindjos Momeny, une mission de l’Agence pour le développement du riz (Aderiz) de la Côte d’Ivoire était au Cameroun en fin de semaine dernière. Après des visites sur différents sites, elle est allée rendre compte vendredi dernier au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, des réalités vécues, notamment dans la ferme pilote de riziculture irriguée d’Avangane, département de la Haute-Sanaga, région du Centre. Le président d’Aderiz, Yacouba Dembele a indiqué au Minader que son équipe avait été agréablement surprise du potentiel énorme dont dispose le Cameroun, en matière de richesse de la terre, notamment les bas-fonds, de pluviométrie et autres écoles de formation. D’après lui, tous les fondamentaux sont là, avec des semences de qualité. Seul hic, leur vulgarisation qui est loin d’être optimale. Plus important encore, le Cameroun gagnerait à mettre en place une structure spéciale comme celle créée en Côte d’Ivoire. « C’est un gros avantage qui permettra à tous ceux qui sont intéressés par la riziculture de se retrouver dans un même espace », explique Yacouba Dembele.
Après les avoir écoutés, le Minader a rassuré ses hôtes sur les dispositions prises par les pouvoirs publics en indiquant que sur les 120 000 hectares de périmètre hydroagricole et au regard de l’urgence de l’accélération de la croissance, au moins 80 000 hectares seraient mis à disposition pour la culture du riz. « Les solutions appliquées en C&o...
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